La communion

La liturgie eucharistique se conclut par la communion qui est précédée du Notre Père. Des prières le suivent, et le prêtre dit « Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous ». Le peuple répond « Et avec votre esprit ». C'est alors que peut être donnée l'invitation à manifester cette paix qui vient de Dieu par un geste. Il ne s'agit pas de courir à l'autre bout de l'église pour saluer telle personne, mais c'est à ses voisins que l'on dit « La paix du Christ ».

Pendant que le prêtre rompt l'hostie et en met une parcelle dans le calice -la réunion du Corps et du Sang évoquant la résurrection-, on chante l'Agneau de Dieu.

Le prêtre communie en premier au Corps et au Sang du Christ, après les avoir présenté au peuple en disant : «Heureux les invités au repas du Seigneur : voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » et l'on reprend les paroles du centurion de l'Evangile : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ». On manifeste ainsi que la communion n'a rien d'un droit que l'on pourrait revendiquer, mais que c'est la miséricorde de Dieu qui nous l'offre sans mérite de notre part.

Les difficultés pratiques font que le plus souvent les fidèles ne communient pas au calice, mais c'est le Christ tout entier qui est reçu dans chaque parcelle d'hostie. On doit présenter la main gauche ouverte avec la droite en dessous, le prêtre dit en montrant l'hostie : « Le Corps du Christ » et l'on répond « Amen ». Cet Amen n'est pas une formule de politesse, une forme de « merci », mais une profession de foi. Il manifeste que l'on reconnaît ne pas recevoir un simple morceau de pain, mais véritablement le Corps du Christ. Cela suppose que notre vie soit en accord avec ce qu'il nous demande, c'est pourquoi saint Paul dit que celui qui mange de ce pain indignement aura à répondre du corps et du sang du Christ. Les personnes qui ne veulent pas recevoir la communion dans la main doivent non seulement ouvrir la bouche, mais encore avancer modérément la langue pour que le prêtre y dépose l'hostie.

Les personnes qui doivent porter la communion aux malades se présentent à la fin, et le prêtre leur donne une bénédiction en guise d'envoi, comme d'ailleurs à ceux qui l'aident pendant la célébration : « Que le Seigneur vous bénisse, portez à vos frères le pain qu'il a partagé pour eux. »