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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 19:50
Adoration des Bergers, Eglise de Caudecoste

Adoration des Bergers, Eglise de Caudecoste

 A part celle qui a bénéficié d'une restauration par les Monuments Historiques, nos églises sont garnies de statues et de tableaux. La plupart des statues sont des plâtres du XIX° ou XX° siècle, mais quelques unes sont plus anciennes ou d'un style plus original. Il en est de même pour les tableaux.

A Caudecoste, une association de sauvegarde du patrimoine a entrepris de faire restaurer trois tableaux. Deux restaurations sont achevées, la troisième est en cours. Parmi ces tableaux, l'un représente une Descente de Croix, un autre une Sainte Famille, et le troisième est donné pour une Adoration des Bergers. Ce dernier est assez original, car il ne reprend guère les motifs habituels de la crèche.

On y voit certes Marie, Joseph, l'Enfant Jésus, l'âne et le bœuf, mais au lieu du cadre rustique habituel, les personnages sont au pied d'une architecture imposante caractérisée par deux immenses colonnes. Sur l'autre côté du tableau s'élève l'amorce d'un arc, et entre les deux un peu de paysage avec une sorte de pyramide et un bâtiment. En haut, le visage de deux angelots, et un rayon de lumière venant du ciel, sur lequel est écrite la parole qui se fait entendre lors du baptême de Jésus : « Tu es mon fils bien-aimé, aujourd'hui je t'ai engendré. »

En fait de bergers, trois hommes qui n'ont rien de campagnard entourent la Sainte Famille, et au lieu des moutons qui gambadent habituellement, un agneau aux pattes liées, renversé et prêt à être égorgé. Celui devant qui il est posé porte un tablier, ce qui évoque plus le boucher que le berger.

Cette composition est riche de signification : en même temps que la naissance est évoquée la mort. Jésus, lumière du monde, fait le lien entre Israël -représenté par le Temple de Salomon- et les païens. Et c'est par des personnages contemporains qu'il est adoré. Sa venue intéresse donc tous les hommes de tous les temps : message qui reste bien d'actualité... 

J.J. Fauconnet

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 18:35

 

Le Presbytère de Layrac

 

 

Lorsqu’on pénètre dans la cour du presbytère de Layrac, on est frappé par la sobre élégance de l’édifice. Des arcades supportent l’un des deux corps de logis, des balustres au petit air Grand Siècle couronnent le passage qui fait communiquer les deux parties de la propriété bâtie, au dessus de l’entrée des voitures. A l’intérieur, on trouve un noble escalier dont l’usure des marches témoigne des services rendus. L’imbrication des propriétés dans l’agglomération fait que seule la façade sur la place de la mairie est visible. Elle repose, elle aussi, sur des cornières mais son aspect est sévère, orné seulement d’un cadran solaire et de sa devise "Laetet ultima", la dernière tue, allusion aux heures gravées sur le cadran. L’entrée légale de l’immeuble a longtemps été celle des voitures donnant sur cette rue qui conduit de la mairie au vieux clocher, appelée autrefois rue du Jardin Public, ou du Jardin Royal, maintenant rue Danglade.

Cet ensemble a été construit vraisemblablement dans le courant du XVII° siècle, sans qu’il soit possible d’en dire plus. Il est certainement l’œuvre de l’une de ces familles de notables qui ont dirigé Layrac sous l’Ancien Régime mais qui ont maintenant toutes disparu de notre région. L’histoire de l’immeuble, durant ses deux premiers siècles d’existence, n’est probablement que l’histoire d’une famille avec ses joies et ses peines.

Nous en savons davantage à partir du milieu du XIX° siècle. Durant une vingtaine d’années, avant l’arrivée des Dames du Sacré-Cœur, le Prieuré a été le siège d’un collège de garçons très réputé mais qui doit fermer ses portes en 1850. L’un de ses professeurs, M. Centrain, propriétaire, semble-t-il, de notre futur presbytère, ouvre dans ces murs en 1854 une école primaire de garçons. L’établissement a bonne réputation et reçoit quelques pensionnaires mais la concurrence est rude : en 1870, le bourg de Layrac abrite six écoles primaires, trois de garçons et trois de filles dont une seule (de garçons) est école publique. L’établissement disparaît en 1884 mais en 1887 l’Abbé Lanusse, vicaire de la paroisse, ouvre dans les mêmes murs une école primaire de garçons. Trois ans plus tard, il cède la place à la congrégation des Petits Frères de Marie, fondée dans le Lyonnais une cinquantaine d’années plus tôt. L’établissement accueille, en moyenne, 35 à 40 élèves. En 1909, dans le contexte politique que l’on connaît, il doit fermer ses portes.

L’immeuble n’est pas vide pour autant. La séparation de l’Eglise et de l’Etat amène l’expulsion, de son presbytère, du curé de l’époque, l’Abbé Dubourg. Celui-ci rejoint en 1908 sa nouvelle demeure. En février 1944, on y voit s’installer le premier prêtre Assomptionniste nommé curé de Layrac, le Père Claude Gueno. L’immeuble n’a pratiquement jamais été modernisé depuis sa construction. Une campagne de travaux en profondeur est entreprise en 1992, rendant les lieux un peu plus fréquentables. Cette opération a aussi pour conséquence de voir partir aux archives diocésaines les importants fonds rassemblés par l’Abbé Dubourg. C’est une parcelle de l’âme de la maison qui part avec ces vieux papiers, mais il ne faut pas regarder en arrière. Bienvenue à tous les futurs occupants de cette maison paroissiale.

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Bienvenue

PAROISSE SAINTS PIERRE ET PAUL EN BRULHOIS
Maison paroissiale 
6,place Jean Jaurès - 47390 Layrac

Tél/fax : 05.53.87.01.06

E.mail : paroissppb@orange.fr

 

Curé : Père Michel Carrière

06.80.12.56.81

Diacre permanent : Etienne Lecocq

 

 

Evènement à venir

Messes de Noël

Lundi 24 19h Layrac Veillée de Noël

                 21h Astaffort Veillée de Noël

Mardi 25 10h30 Saint-Sixte Noël